Quimper : Mobilisation du COS
Les échappées du personnel
Le mercredi 14 décembre 2016, la CFDT en intersyndicale a organisé une mobilisation pour défendre le COS. Environ 180 agents se sont réunis devant l’hôtel de ville.
Fin novembre, nos élus décident subitement plusieurs mesures qui mettent à mal l’action sociale dans la collectivité.
- Fin de l’indexation sur la masse salariale : la subvention sera réétudié chaque année dans les mêmes conditions que les demandes de subventions de toutes les autres associations
- Facturation du coût de la mise à disposition du personnel (2,5 agents) au COS soit 94 000€
- Baisse du contingent d’heures des administrateurs de 1200 heures à 800 heures
Facturer au COS, la mise à disposition des agents équivaut à baisser la subvention d’environ 25% pour 2017 et la subvention risque encore de diminuer dans les années à venir.
Même si le maire via la presse affirme que le COS possède un matelas confortable et se prend pour une banque. Il n’en est rien. NON, le COS ne spécule pas, ce n’est pas une banque d’affaire. C’est un comble de reprocher au COS une gestion saine de ses finances.
Le COS ne gère pas seulement pas des aides aux loisirs. La collectivité délègue au COS l’action sociale qui finance différents prêts : habitat, consommation mais aussi secours (frais de santé, de réparations diverses : voiture, électroménager... retard de factures pour des familles en difficultés).
Malgré une rencontre avec les élus du personnel puis un comité technique houleux, les élus maintiennent leur position et pire encore. Ils décident que la collectivité prendra en charge le coût du personnel mais baissent la subvention de 100 000€ par an sur 3 ans. Même s’ils soutiennent vouloir conserver le COS, le doute est plus que permis.
Ces décisions prises par nos élus sont arbitraires et brutales.
Les prestations et avantages sociaux du personnel risquent de pâtir des restrictions .
Ces mesures vont impacter non seulement la rémunération des agents mais également celle de toute sa famille. Il s’agit d’une perte subtentielle du pouvoir d’achat.